ABMI automatise la fabrication d'engrenages
La société ABMI à Deux-Acren a fait l'acquisition d'un nouveau tour à quatre axes de la société Okuma: le LB3000 EX III MY. Même si les employés n'ont pas encore pu tester toutes les fonctions de la machine, ils ont déjà pu constater sa précision, au centième de millimètre près. Un tout nouveau robot de RoboJob se charge de l'alimentation des pièces pour le travail en série.
Alain Buyse a créé sa société ABMI (Alain Buyse Mécanique Industrielle) en 2011, après 10 ans d'expérience avec son père, spécialiste de la fabrication d'engrenages. Aujourd'hui, ABMI compte six employés bilingues sympathiques et Alain a acheté un atelier plus grand à Deux-Acren, en face de l'ancien, afin d'y installer des bureaux.
L'entreprise effectue des travaux de fraisage et de tournage CNC (25% de l'activité) et elle fabrique des engrenages, qui constituent son activité principale (75%). Le processus de fabrication des engrenages se fait sans logiciel; les machines sont réglées entièrement à la main.
Un dessin exact de chaque pièce
Les commandes arrivent de deux manières, réparties à peu près également: soit le client fournit lui-même un dessin à ABMI, soit il fournit à ABMI une pièce cassée qui doit être copiée.
Ce dernier cas de figure est toujours un défi mais c'est l'un des aspects les plus agréables de mon travail. Nous réalisons alors un dessin détaillé. Ensuite, bien sûr, s'il y a un problème avec la pièce, nous le résolvons et nous modifions le dessin. De cette façon, nous avons toujours un dessin exact de chaque pièce qui sort", explique Alain.
Société soeur ABGT
ABMI est spécialisé dans le travail à la pièce et la fabrication de petites séries de 500 pièces en moyenne. Alain n'hésite pas à faire appel à l'expertise de quelqu'un d'autre dans certains cas. "Je ne me considère pas comme un concurrent, mais comme un collègue", dit-il.
Aujourd'hui, il existe aussi la société sœur ABGT (Alain Buyse Gears Transmission), qui fabrique des couteaux industriels, vend des outils pour l'engrenage ainsi que des roulements et des joints d'étanchéité.
Au total, il s'agit d'environ 500 clients, répartis dans toute la Belgique, un peu en France, au Luxembourg et aux Pays-Bas.
Tour à quatre axes: la nouveauté dans le parc de machines
Les principales machines qui composent le parc de machines de l'atelier de Deux-Acren sont trois tours et deux fraiseuses. L'un des tours est tout nouveau. Il s'agit d'une machine de marque Okuma, accompagnée d'un robot de RoboJob.
"Depuis la fin de l'été dernier, nous sommes l'heureux propriétaire du tout premier tour horizontal LB3000 EX III MY équipé de la nouvelle commande OSP P500 en Belgique. Ce tour a remplacé un vieux tour horizontal à 3 axes qui ne fonctionnait plus correctement. Et je ne veux pas chipoter avec les machines, il faut pouvoir leur faire une confiance aveugle", explique Alain.
"Le LB3000EXIII MY est précis au centième de millimètre"
Le choix d'Okuma
Pour le chef d'entreprise, il ne faisait aucun doute que le nouveau tour serait de la marque Okuma. En effet, il connaît la réputation et surtout la qualité de ces machines.
"Le LB3000 EX III MY est un tour à quatre axes avec des outils entraînés. La machine a la possibilité de fraiser des engrenages et le taillage de dentures fait également partie des possibilités", explique Pascal Dehard, d'Okuma, à propos de la dernière acquisition.
Le personnel d'ABMI a reçu une formation de trois jours sur la machine. Ils ont maintenant le temps de se familiariser avec la machine et recevront une journée de formation supplémentaire plus tard. "Nous n'avons pas encore pu tester un grand nombre d'options et de possibilités et nous devons maintenant affiner nos connaissances dans certains domaines, notamment en ce qui concerne les dentures", déclare Alain.
Le tout premier tour horizontal LB3000 EX III MY équipé de la nouvelle commande OSP P500 en Belgique se trouve chez ABMI.
Plus de rapidité et moins de contrôle
Interrogé sur ses expériences avec l'Okuma LB3000 EX III MY, Alain répond avant tout que la machine est très précise et que l'on peut compter sur elle.
"La plus grande différence par rapport à notre ancienne machine est que les résultats sont stables. En termes de taille, ils sont similaires, mais la nouvelle machine nous permet d'effectuer des passes plus importantes. Nous pouvons ainsi parachever beaucoup plus rapidement et en une seule fois. Le nouveau tour est précis au centième de millimètre."
Un robot de RoboJob charge automatiquement le nouveau tour d'Okuma.
Automatisation
Outre la nouvelle machine, ABMI a également opté pour l'automatisation au moyen d'un robot de la société RoboJob. "Si nous réalisons une série de 500 pièces avec le nouveau tour, par exemple, il n'est plus nécessaire qu'un employé les charge une à une. Nous les plaçons sur la table et le robot fait le reste".
Afin de garantir une coopération harmonieuse entre le robot RoboJob et la nouvelle machine, sa programmation a été effectuée en présence d'un technicien d'Okuma.